
La Réunion, l’île intense
Tel un caillou posé au milieu de l’océan Indien, La Réunion est une île tropicale située à 800 km des côtes de Madagascar et 200 km de l’île Maurice. Cette terre est née d’un volcan encore très actif, le Piton de la Fournaise (2 632 m), et ses éruptions fréquentes offrent toujours un spectacle exceptionnel. Le relief chaotique de l’intérieur, où domine le Piton des Neiges à 3 070 m d’altitude, toit de l’océan Indien, abrite une flore et une faune unique au monde au creux de trois cirques montagneux monumentaux (Salazie, Mafate et Cilaos). La Réunion dispose aussi d’un littoral riche avec, à l’Ouest, ses lagons aux plages de sable blanc, mais aussi à l’Est, ses côtes plus sauvages découpées et battues par les vagues puissantes de l’océan.
JOUR 1 | Saint-Denis > Hell-Bourg : Arrivés à 10h après une nuit de vol au départ d’Orly, nous récupérons notre voiture de location non sans mal car il y a beaucoup de monde aux comptoirs des loueurs. Il faut dire qu’une voiture est indispensable pour se déplacer sur ce territoire montagneux où les transports en commun sont rares. Après une heure d’attente, nous prenons la direction d’Hell-Bourg situé à 50 km à l’Est de l’aéroport. On est tout de suite frappés par le contraste qu’offre ce département d’Outre-Mer, avec sa signalisation routière et ses grandes enseignes métropolitaines plantées au milieu d’une végétation tropicale luxuriante ! Après une heure de route de montagne qui serpente dans des gorges étroites, nous atteignons Hell-Bourg niché au cœur du cirque de Salazie, cerné par des montagnes à la végétation luxuriante. Nous nous mettons en quête d’un resto et traversons rapidement le village. Notre fidèle Guide du Routard nous conduit Chez Billy Ô Tipikemen Kreol où nous recevons un accueil chaleureux de la propriétaire et profitons de terrasse pour un déjeuner typiquement créole : carri, rougail, etc…






Après avoir posé nos valises au Relais des Cimes pour la nuit, nous prenons une petite pause à l’hôtel (dans la charmante annexe) avant de partir à la découverte d’Hell-Bourg à la tombée du jour pour admirer ses nombreuses maisons coloniales. Nous sommes impressionnés par la verticalité des parois rocheuses intégralement couvertes d’une végétation luxuriante qui cernent le village. Puis nous retrouvons la table du restaurant de notre hôtel pour un savoureux dîner. Voilà une belle mise en bouche pour ces deux semaines de voyage !









JOUR 2 | Hell-Bourg > Salazie : après un excellent petit-déjeuner à l’hôtel, nous préparons nos sacs pour une première journée de randonnée. Nous récupérons des sandwichs à la boulangerie La Cascade gourmande, puis nous nous engageons sur les sentiers pour une ascension jusqu’au Gîte de Bélouve situé au-dessus du village. Deux heures de marche sur un sentier assez raide seront nécessaires pour l’atteindre, dévoilant une magnifique vue panoramique sur le cirque de Salazie.









Puis nous nous enfonçons dans la forêt de Bélouve jusqu’au Trou du Fer, un gouffre impressionnant de 900 m de profondeur ! Nous pressons le pas sur les derniers mètres car à l’approche de la mi-journée, les nuages gagnent les hauteurs des cimes et pourraient nous boucher la vue. Nous gagnons la course et arrivons 5 mn avant les stratus, de quoi nous laisser apprécier la vue et prendre quelques photos. La vue s’évanouit sous une mer de nuages. Nous redescendons alors par le même chemin en effectuant une pause pique-nique au pied du gite de Bélouve. Au final, 16 Km et près de 700 mètres de dénivelé pour cette première randonnée ! Nous récupérons alors notre voiture et prenons la direction du Gite le Jean Robert à Salazie où nous resterons 2 nuits afin de partir à la découverte du Cirque de Mafate. Nous dînons au gite en compagnie de quelques clients et du sympathique Jean Yves, hôte des lieux.













JOUR 3 | Cirque de Mafate : après un copieux petit-déjeuner, nous préparons nos sacs de rando et allons récupérer des sandwichs à l’épicerie voisine avant de monter en voiture à 2 km du Col des Bœufs. De là débute notre randonnée, une boucle passant par les villages de Marla et La Nouvelle, communément appelés « Ilets », inaccessibles autrement qu’à pied, ou en hélicoptère ! C’est la raison pour laquelle de nombreuses voitures sont stationnées ici. Nous prenons la direction du col sous un ciel couvert et menaçant. La descente jusqu’à Marla est exigeante mais révèle une végétation incroyablement luxuriante. La pluie s’invite finalement et tombe abondamment. Nous raccourcissons un peu notre itinéraire en coupant par la passerelle d’Etheve puis arrivons sous un déluge à La Nouvelle. Nous nous abritons sous le toit du dispensaire pour prendre notre pique-nique au sec. Nous traversons alors rapidement le village qui semble confiné sous cette pluie abondante. Nous décidons alors de remonter vers le Col des Bœufs, dans un sentier transformé en rivière ! La pluie cesse par intermittence, nous offrant quelques instants de répit pour rejoindre notre voiture, trempés jusqu’à la moelle ! Nous sommes bien contents de nous retrouver au gîte Jean Robert pour nous sécher et nous réchauffer autour d’un agréable diner après cette journée bien arrosée !

































JOUR 4 | Salazie > La Plaine des Cafres : nous quittons la caldeira de Salazie sous le soleil en suivant son unique route d’accès, le long de la rivière du Mât. En route vers l’Est de l’île, nous faisons une première étape à St-André pour visiter la plantation de vanille de la famille Roulof. Cette visite guidée très instructive nous permet de découvrir les secrets de cette épice si parfumée, de la fleur à la gousse de vanille, de la récolte à la transformation.












Après avoir avalé un panini roboratif au Kas Mémé, nous passons rapidement à la Coopérative Pro Vanille, très touristique qui présente, selon nous, moins d’intérêt. Nous poursuivons sur la N2 jusqu’à l’Anse des Cascades, un site naturel coincé entre océan et cascades, bien connu des locaux, propice aux pique-niques et aux balades.









Puis nous remontons un peu la N2 pour contempler Notre-Dame des Laves, une église miraculeusement épargnée par la coulée de lave de 1977.






Nous nous engageons ensuite sur la minuscule route départementale D3 qui tournoie au milieu des champs de canne à sucre. Nous suivons un groupe d’impressionnants cyclistes locaux qui avalent les côtes à plus de 30 Km/h ! Nous rejoignons alors la N3, une spectaculaire route montagneuse qui coupe l’île d’Est ou Ouest. Nous arrivons en fin de journée à la charmante chambre d’hôtes Côté Volcan situé à Bourg-Murat, chaleureusement accueillis par Laurie, sa propriétaire, et sa petite fille. Nous dînons au restaurant voisin O’QG qui propose une cuisine créole et sénégalaise, copieuse et raffinée.
JOUR 5 | Piton de la Fournaise : c’est l’un des points d’orgue de notre voyage, le mythique Piton de la Fournaise, deuxième sommet de l’ile mais surtout unique volcan en activité. Nous attrapons des sandwichs à la boulangerie Chez Grondin peu avant 8h00 avant de nous engager sur la route qui nous conduit au Pas de Bellecombe. Cette magnifique route forestière RF5 débouche sur l’impressionnante Plaine de Sables, une vaste étendue minérale qui contraste avec les forêts que nous venons juste de traverser.






Nous ne sommes pas les seuls à nous rendre au Piton de la Fournaise aujourd’hui, il est 9h00 et le parking est déjà plein ! Il n’y a qu’un sentier qui se rend au fameux belvédère Dolomieu qui surplombe le cratère du volcan. Il nous faudra près de 3 heures de marche au milieu des pierres de lave et d’une chaleur accablante pour l’atteindre. Nous profitons de cette vue spectaculaire pour faire notre pause pique-nique. On ressentira même une petite secousse nous rappelant que le Piton de la Fournaise est bien encore en activité, avec de fréquentes éruptions.



















Nous rentrons en empruntant le même chemin, amusés de croiser des promeneurs en chaussures légères… Arto a la bonne idée de quitter le sentier pour soulager une envie pressante, mais c’était sans compter sur l’instabilité des pierres de lave qui le font tomber au milieu des fameux « grattons », provoquant de grosses égratignures. Heureusement nous avons pris notre trousse de secours, mais il nous faudra faire un stop à la pharmacie de la Plaine des Cafres pour nous procurer pansements et crème après-soleil pour soigner tous nos bobos de la journée. Nous n’avions pas réalisé que le soleil était si agressif, le Piton de la Fournaise porte bien son nom ! Nous passons une agréable soirée en compagnie des autres clients de la chambre d’hôtes qui propose une savoureuse cuisine réunionnaise.
JOUR 6 | Plaine des Palmistes : après l’éprouvante journée d’hier, nous décidons de prendre une journée plus relax. Nous nous rendons au village de la Plaine des Palmistes pour y visiter la Maison du Parc National de la Réunion, qui propose une expo intéressante sur la flore et la faune de l’île, puis le charmant Domaine des Tourelles. Patrimoine de l’architecture créole, il fut construit au début du XXème siècle par un riche propriétaire de Saint-Benoît. Cette belle case créole accueille aujourd’hui plusieurs artisans de l’île et une très belle boutique artisanale où nous ferons quelques emplettes.






Après s’être procurés quelques sandwichs dans la boulangerie voisine, nous partons sur la RF2 pour trouver un peu de fraîcheur dans la forêt de Bébour et déjeuner sous un kiosque de la route forestière de Duvernay, accompagnés par d’innombrables chants d’oiseaux.






Nous terminons la journée à Bourg-Murat en visitant la Cité du volcan qui nous en apprendra un peu plus sur l’activité volcanique de l’île. Si l’expo et le film 4D sont un peu désuets, nous avons la chance de parcourir une intéressante exposition temporaire consacrée au célèbre couple de volcanologues Katia et Maurice Krafft. Voilà qui complète parfaitement notre découverte du Piton de la Fournaise.



JOUR 7 | Saint-Pierre : changement de décor, nous partons en direction de la côte Ouest pour profiter de l’autre face de l’île : son littoral, ses plages et ses lagons. En route, nous marquons un stop au belvédère de Grand bassin, en plein réaménagement lors de notre passage. La vue vertigineuse sur l’îlet situé 600 m plus bas est spectaculaire ! On regrette de ne pas y être descendu pour y passer une nuit mais cela représentait deux journées de rando supplémentaires.



Le trafic vers Saint-Pierre est un peu plus dense en ce samedi, jour de marché. Nous nous rendons directement à l’Hôtel Terre Sainte, situé dans l’authentique quartier de pêcheurs, pour stationner notre voiture et avons la chance de pouvoir récupérer notre chambre en fin de matinée. Nous prenons alors une longue marche jusqu’au réputé marché forain de Saint-Pierre, très coloré et très fréquenté en cette journée ensoleillée. Après l’achat de quelques épices et jus de fruits frais, nous déjeunons à l’excellent restaurant l’Epicurieux.












Après un passage par le marché couvert, plus modeste et plus touristique que le marché forain, nous prenons une petite pause à l’hôtel afin de profiter de notre immense chambre familiale ! Nous nous rendons ensuite sur la plage de Terre Sainte, à quelques minutes à pied, fréquentée par les locaux et les pêcheurs. Sur le chemin du retour, nous achetons pizzas et fruits au coin de la rue et dinons dans notre chambre autour d’une grande table conviviale. L’hôtel dispose aussi d’un grand patio central bien agréable, animé par une soirée Karaoké !









JOUR 7 | Saint-Pierre : c’est dimanche,nous prenons un jour de repos ! Pas de rando mais direction la plage voisine de Grande-Anse. Nous partons de bonne heure pour éviter l’affluence. La plage, nichée entre les falaises et la mer, dispose d’un grand parking et de quelques snacks de qualité pour déjeuner. Mais c’est surtout sa barrière de corail qui la protège des puissantes vagues et en fait un lieu idéal pour le snorkling. C’est le moment d’inaugurer nos masques Decathlon et de nager au milieu des bancs de poissons multicolores !






De retour à St-Pierre, nous prenons la direction de la Saga du Rhum, un passionnant musée retraçant l’histoire de la canne à sucre et du rhum installé dans la distillerie de la maison Isautier. Après une intéressante visite accompagnée par un guide très dynamique, une dégustation s’impose, naturellement suivie de quelques achats. Nous passons ramasser des pizzas à l’excellente Mam’zelle Pizza que nous dégusterons à l’hôtel.



JOUR 8 | Cilaos : nous prenons la direction de Cilaos, la fameuse RN5 et ses 400 virages ! Cette route de montagne est spectaculaire mais les croisements avec les camions ou les bus sont parfois difficiles. Il faut aussi veiller aux chutes de pierres sur cette route escarpée. Nous arrivons enfin sur le plateau de Cilaos situé dans le cirque éponyme, au pied d’impressionnantes montagnes couvertes de végétation. Après avoir effectué notre check-in à l’Hôtel des Neiges, nous nous mettons en quête d’un restaurant mais il y a beaucoup de monde en ce 1er mai. Les restaurants aux abords de la Mare à Joncs affichent complets alors on se rabat sur un apéro et des assiettes créoles au Petit Randonneur. En prévision d’un départ très matinal le lendemain, nous faisons le plein de sandwichs et de boissons avant de chiller au bord de l’agréable piscine chauffée de l’hôtel. Nous dinerons sur place au restaurant de l’hôtel, correct mais sans plus, tant au niveau de gastronomie que du service. Dommage lorsqu’on occupe un si bel endroit ! Heureusement le personnel nous a préparé un plateau petit-déjeuner gargantuesque en prévision de notre départ à l’aube. On se prépare pour un réveil à 3h30 du matin !









JOUR 9 | Piton des Neiges : la sonnerie de nos réveils nous arrache d’un sommeil profond. Il fait nuit noire, nous essayons d’avaler tant bien que mal quelques aliments sans grand appétit. Nous prenons la voiture pour nous stationner au parking du Sentier le Bloc, à 5 mn de l’hôtel. Il y a déjà beaucoup de véhicules garés ici, point de départ qui permet d’effectuer l’ascension vers le Piton des Neiges. Il a deux options pour faire cette ascension : la première consiste à faire l’aller-retour dans la journée, la seconde prévoit une pause au Gîte Caverne Dufour au 2/3 du chemin puis terminer l’ascension le lendemain au lever du soleil. La perspective de dormir dans un dortoir avec 50 personnes nous réjouissant guère, nous avons choisi la première option. Nous débutons notre ascension à la frontale vers 4h45, mais Julie est malade dès les premiers virages… le petit-déjeuner trop matinal n’est pas passé.



Le sentier est terriblement raide, constitué de nombreuses marches, transperçant une végétation dense et luxuriante. Nous arrivons à un abri de bois où nous effectuons une première pause au lever du jour qui révèle une superbe vue sur Cilaos encore endormi. Nous nous remettons en route sur un chemin montant progressivement, suivi de nombreux lacets pour arriver à un col et quitter l’épaisse végétation. Nous sommes à plus de 2 000 m et la vue du Gîte Caverne Dufour nous encourage pour la suite.









Nous laissons le gîte de côté pour nous concentrer sur le sommet et tenter d’arriver avant les nuages qui montent depuis les côtes. Nous évoluons alors au milieu d’un paysage exclusivement minéral. L’ascension nous semble interminable, notamment sou la cabane d’un émetteur radio qui semble inatteignable. Nous croisons de nombreux randonneurs qui reviennent de leur ascension du petit matin. Nous arrivons finalement à 10h30 au sommet du Piton des Neiges, seuls à 3070 m d’altitude, rejoint par un unique randonneur qui immortalisera notre exploit. La vue au sommet est époustouflante, dégagée, nous avons véritablement l’impression d’être assis sur le toit de l’île de La Réunion.















Après avoir manger un morceau au sommet et apprécié le panorama, nous amorçons la descente. Nous faisons une nouvelle pause au gîte, car la descente est encore plus éprouvante que l’ascension pour nos genoux. Puis nous nous lançons pour une interminable descente jusqu’au parking. Nous croisons de nombreux randonneurs qui montent au gîte Dufour, nous échangeons sur le parcours, ses difficultés et partageons quelques encouragements. Nous arrivons vers 16h00 au parking, épuisés mais remplis d’un profond sentiment de grande satisfaction pour avoir conquis ce sommet en famille ! Après une douche salvatrice, nous dinons en terrasse au restaurant Chez Lucay avant de nous écrouler dans nos lits à 21h00 !











JOUR 10 | Cilaos : après l’éprouvante ascension de la veille, nous décidons de passer une journée plus tranquille. Nous avions initialement envisagé une balade en VTT mais le magasin Tof bike est fermé le mercredi… Nous partons alors pour une balade vers les bassins des anciens thermes, réputés pour leurs vertus thérapeutiques. Les avis relativement mitigés sur les « nouveaux thermes » ne nous avaient pas convaincus d’y passer un moment. Les bassins extérieurs aux eaux claires se succèdent les uns après les autres sous forme de cascades. Nous profitons de la source d’eau chaude du premier bassin pour soulager nos muscles. Un régal !












Nous remontons déjeuner dans le centre du village, en terrasse, chez Tante Rosine. Le restaurant est tenu par une réunionnaise affable qui sert de délicieux samoussas et autres bouchons réunionnais. Nous décidons alors de profiter de l’agréable piscine de l’hôtel, pour nous remettre de notre grosse randonnée de la veille. Lassés des currys et autres rougails, nous terminons la journée en dinant à la crêperie L’Instant Plaisirs, autour de savoureuses crêpes !



JOUR 11 | Saint Leu : nous laissons la caldeira de Cilaos derrière nous pour rejoindre la côte Ouest et la station balnéaire de St-Leu. Sur la route, nous faisons un stop au Souffleur, une curiosité géologique formée par une coulée de lave dans laquelle s’engouffrent les fortes vagues de l’Océan Indien, créant de puissants souffles d’air. Puis nous nous arrêtons à la Pointe au Sel, un endroit assez photogénique contrasté entre la lave noire et les salines blanches.






Nous arrivons à l’Hôtel Iloha, un charmant établissement situé sur les hauteurs de St-Leu. Avec ses palmiers, ses vastes piscines, et sa très belle vue sur l’océan, c’est l’endroit idéal pour relaxer et terminer en douceur notre séjour réunionnais. Sur la terrasse de notre chambre, nous savourons des sandwichs achetés auparavant à la Boulangerie Copain de St-Leu. On profite de la piscine avant de se rendre à Kélonia, un centre d’observation des tortues marines qui préserve et soigne cette espèce menacée. Nous terminons la journée à l’excellent restaurant de l’hôtel Kotémer, dont l’agréable terrasse couverte surplombe la baie de Saint-Leu.









JOUR 12 | après les exigeantes randos accomplies dans le centre de l’ile, nous apprécions de pouvoir profiter de ses plages. Celle du Trou d’eau, au Sud de Saint-Gilles-les Bains, a la particularité d’être protégée par un lagon qui l’épargne des vagues et des requins ! Farniente sur la plage, snorkeling dans les eaux cristallines du lagon, on profite de ce lieu paradisiaque avant de rejoindre notre chambre d’hôtel pour y déjeuner. L’après-midi s’écoulera au bord de la piscine, suivie par un ti-punch au bar et une délicieuse soirée créole au Kotémer.









JOUR 13 | Saint-Paul > Saint-Denis : dernière journée sur l’île, le vol retour nous attend ce soir. Nous remontons vers le Nord en faisant un crochet par le Belvédère du Maïdo, un col qui surplombe le cirque de Mafate. Nous nous y rendons en suivant les sinueuses routes forestières RF7 puis RF6, les champs de canne à sucre laissent place à de magnifiques forêts. Rattrapés par les nuages, nous arrivons dans la brume, la vue est bouchée laissant parfois entrevoir les sommets.



Nous redescendons sur Saint-Paul pour le déjeuner. Nous traversons l’insolite cimetière marin de Saint-Paul puis nous nous installons en terrasse à La Capitainerie, en front de mer. Nous complétons cet agréable déjeuner en prenant un dessert et café à l’Ile aux pains, la meilleure boulangerie de l’ile, dans le centre-ville, face à l’embarcadère de Saint-Paul.












Nous rejoignons l’impressionnante nouvelle Route du Littoral (N1) qui se détache des falaises abruptes de la côte afin d’en éviter les éboulements fréquents. Nous passons un moment à Saint-Denis qui présente un charmant centre-ville avec plusieurs bâtisses historiques et une imposante cathédrale en rénovation lors de notre passage. C’est maintenant l’heure de songer au retour, nous effectuons un dernier plein de carburant avant de prendre la direction de l’Aéroport Roland Garros et remettre notre voiture de location, une Dacia Duster parfaitement adaptée au terrain réunionnais ! Le vol de nuit quotidien d’Air France est à l’heure, nous quittons l’Ile véritablement enchantés par ce séjour dépaysant qui a comblé intensément nos envies d’aventures !




INFORMATIONS PRATIQUES :
Une multitude d’informations sur les sites de tourisme officiel : www.reunion.fr et www.france.fr/fr/ile-de-la-reunion.
L’application indispensable à télécharger pour préparer et accompagner les innombrables randonnées : www.randopitons.re.
Voyage effectué du 22 avril au samedi 6 mai 2023

