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Iles Canaries : sur les sommets de Tenerife et La Palma

Cet archipel espagnol, constitué de sept îles surprenantes, est né d’éruptions volcaniques au large des côtes marocaines. Sa localisation particulière, non loin des chaleurs du Sahara occidental, mais tempéré par la présence des alizés, lui confère un climat stable toute l’année. Une sorte « d’éternel printemps », principalement à Tenerife. Si les iles de Lanzarote, Fuerteventura, Gran Canaria et le sud de Tenerife sont principalement vouées au tourisme à échelle industrielle, il reste de belles possibilités d’échapper à la foule dans le centre et le nord de Tenerife ainsi que sur l’île de La Palma.

Nous avons longtemps écarté – à tort – cette destination qui nous semblait être exclusivement vouée au tourisme de masse. Ce fut pourtant une vraie belle surprise. Pour ce premier voyage, nous avons décidé d’explorer 2 îles : la plus grande, Tenerife, notamment pour le fameux Parc national du Teide, et La Palma, une petite île verdoyante réputée pour la beauté de ses ciels étoilés.

Jour 1 | Zurich > Tenerife Sud : nous quittons Zurich en début d’après-midi avec un vol direct pour Tenerife Sud. Arrivés vers 17:30, nous récupérons notre véhicule de location chez CICAR, le principal loueur de l’archipel. Nous prenons la route vers El Guincho, un minuscule village de la côte ouest, reconnu pour ses plantations de bananiers. Particularité que nous ignorions, Tenerife est un producteur mondial de bananes ! Nous séjournerons quatre nuits à l’Hotel Rural El Patio situé en plein milieu d’une immense bananeraie, au bord de l’océan. Arrivés en début de soirée à l’hôtel, nous nous dirigeons vers le bourg voisin, Garachico, pour diner au restaurant Ardeola, un excellent restaurant bistronomique avec vue sur l’océan. Ce voyage commence délicieusement bien !

Jour 2 | El Teide : l’île de Tenerife est dominée par le Pico del Teide, un stratovolcan endormi qui constitue surtout le plus haut sommet d’Espagne, culminant à 3 718 m. Autour du cratère a surgi un cirque de 17 kilomètres de diamètre, modelé par des scories, des cheminées volcaniques et des coulées de lave refroidie. L’ensemble constitue le Parque nacional del Teide, un terrain de jeu idéal pour les amateurs de randonnée que nous sommes. Nous passons par le Centro visitante del Portillo pour récupérer l’ensemble des informations sur les différents itinéraires du parc. Puis nous rejoignons le point de départ du téléphérique pour lequel il est préférable de réserver ses billets. La facilité d’accès du site engendre une fréquentation importante, il y a foule même en cette arrière-saison.   

Après 15 mn d’ascension, nous parvenons à la station du sommet à 3500 m d’altitude. L’accès à la partie sommitale, seulement 200 m plus haut, nécessite un permis qu’il faut se procurer au minimum 2 mois avant l’ascension. Ce sera pour une autre fois. Nous effectuons une première balade pour accéder au Mirador de la Fortaleza (itinéraire no11) par un chemin totalement aménagé, balisé par des roches volcaniques. Depuis le belvédère, la vue est impressionnante sur la partie nord du parc national et les collines de La Fortaleza, dont l’imposante masse rocheuse de couleur rougeâtre a été formée lors d’une éruption. Ce belvédère est également un excellent endroit pour mesurer la présence des alizés sur le versant nord de Tenerife, formant une mer de nuages bloquée par le massif du Teide.

Puis nous partons dans la direction opposée pour rejoindre le Mirador del Pico Viejo (itinéraire no12) qui offre un impressionnant panorama sur la partie sud du parc et le cratère Pico Viejo. Nous redescendons en téléphérique pour acheter des sandwichs à la cafétéria (de qualité moyenne, mieux vaut prévoir son propre pique-nique…) et partons nous installer en face de la station de téléphérique pour contempler le Teide sous un autre angle. Dans cet environnement exclusivement minéral, la végétation est rare et peut révéler des formes surprenantes.

Nous traversons le parc par la sublime route panoramique TF-21 puis empruntons la TF-38 pour contourner le Teide. Sur la route, nous nous arrêtons au Mirador Las Narices del Teide pour contempler les cratères noircis sur le flanc sud du volcan avant de redescendre vers Garachico. Après cette longue journée, nous dînons à La Cofradía del Mar, un resto à 5mn à pied de l’hôtel qui sert une cuisine locale et copieuse tout en offrant une sublime vue sur l’océan.

Jour 3 | El Teide : nous décidons de retourner une seconde fois dans le Parc national du Teide pour profiter de ce paysage lunaire exceptionnel. Nous prenons le départ de la rando de Samara (itinéraire no13 – 2 h 30), une belle boucle qui débute au milieu d’un bosquet clairsemé de sapins verts vifs. Le chemin longe une spectaculaire coulée de lave rouge ponctuée de rochers aux couleurs étonnantes. Malgré l’hostilité des lieux, quelques pousses végétales parviennent à jaillir de la roche volcanique.

Changement de décor pour cet après-midi, nous regagnons la côte pour visiter Puerto de la Cruz, la « grande dame » du tourisme balnéaire à Tenerife. Si le front de mer a été largement bétonné, les ruelles de la vieille ville abritent quelques beaux édifices et les vestiges d’anciennes fortifications. La Plaza del Charco, avec ses jeux pour enfants, est assez agréable, tout comme le petit port de pêche qui a conservé un certain charme. Sur la côte, un impressionnant complexe aquatique, Costa Martiánez, conçu par l’architecte canarien César Manrique, permet de profiter de l’eau salée à l’abri des vagues.

De retour à l’hôtel, posé au milieu d’un océan de bananiers, nous profitons un moment de la piscine avant de repartir pour dîner à Garachico. Jusqu’en 1706, lors de l’éruption du volcan voisin, la ville était le principal port de Tenerife. Nous prenons le temps de visiter son centre, abritant de beaux édifices colorés, notamment autour de la Plaza de Libertad, tels que le couvent San Francisco. Comme de nombreux restaurants ont baissé leur rideau en ce début de semaine, nous décidons, non sans un certain plaisir, de remettre le couvert au resto bistronomique Ardeola !

Jour 4 | Masca et Los Gigantes : une route étroite et sinueuse nous conduit au petit village de Masca, coincé entre un pic rocheux et des gorges montagneuses qui descendent jusqu’à la mer. Il y a une possibilité de belle randonnée jusqu’à la côte mais il faut s’organiser avec un bateau-taxi pour le retour, ou bien passer par un tour. Nous nous contenterons de savourer la vue époustouflante depuis la terrasse d’un café du village.

Puis nous prenons la direction de Los Gigantes, une station balnéaire récente qui porte le nom des imposantes falaises qu’elle côtoie. Nous déjeunons sur le port dans un super resto, le KV bar gourmet, tenus par de sympathiques belges. L’objet de notre visite ici est une croisière avec la compagnie Dolphin and Whale Watch. Nous embarquons à bord du voilier Katrine pour une croisière de deux heures. En quittant le port, nous pouvons admirer les falaises bien nommées Los Gigantes avant de prendre le large à la rencontre des dauphins et autres baleines. Nous retrouvons aussi la silhouette majestueuse du Teide qui domine l’ile tout entière. La journée se termine sur la petite plage située derrière le port, à l’abri des vagues, par une séance de construction de châteaux de sable volcanique…

Jour 5 | Tenerife Sud > La Palma : nous nous rendons à La Orotava, une ville coloniale située dans les terres à quelques kilomètres au sud de Puerto de la Cruz. Ses rues, bordées d’élégantes maisons des XVIIe et XVIIIe siècles, abritent une belle église baroque et un joli jardin botanique. Bien que la ville soit agréable, le ciel gris et pluvieux qui a accompagné notre visite durant la matinée ne nous a pas donné envie de nous y attarder. Nous nous abritons dans une salle rustique du restaurant Savor Canario pour déjeuner avant de reprendre la route vers le sud.

C’est en arrivant au sud de l’île que nous retrouvons le soleil. En fait, la chaîne montagneuse du Teide est une frontière naturelle entre 2 microclimats : au nord, il se caractérise par quelques variations de température et des pluies peu abondantes mais régulières, et au sud, un temps très sec et qui ne reçoit que de très rares précipitations, bloquées par le volcan. L’île est comme coupée en deux, et ce n’est donc pas un hasard si c’est au sud que se sont développées les infrastructures touristiques. Nous faisons une première étape à El Medano, une station balnéaire plutôt tranquille avec sa belle promenade en bois, ses nombreux petits cafés et restaurants, touristique mais pas trop. Ça se gâte lorsque nous approchons de Los Cristianos où nous allons prendre le ferry. Notre curiosité nous pousse à faire un rapide détour par Playa de las Américas… longue enfilade de restos pseudo branchés et de boutiques clinquantes, nombreux touristes allemands, anglais, russes qui supportent mal le soleil, bref un lieu qui ne présente guère d’intérêt pour nous si ce n’est les pintes de bière à 1€ ! Après un léger apéro/dîner à la cafétéria du port, nous embarquons sur le ferry de la compagnie Fred Olsen en direction de La Palma. Après 2 heures de navigation sur une mer d’huile, nous débarquons à la tombée de la nuit pour nous rendre à l’Hôtel San Telmo.

Jour 6 | La Palma : épargnée par le tourisme de masse, il semblerait que La Palma soit aussi gâtée par la nature. Classée comme Réserve de la biosphère par l’Unesco, l’île regorge de volcans et de forêts luxuriantes, protégés au sein d’un parc national et de réserves naturelles. Nous débutons notre découverte de l’île par la visite de l’une d’entre elles, le Bosque Los Tilos. Nous marchons pendant 2 heures au milieu de la laurisylve, un type de forêt subtropicale humide caractéristique des îles de la Macaronésie (Açores, Madère et Canaries). La randonnée s’achève par l’ascension d’un mirador surplombant le bosquet.

Après un succulent déjeuner en terrasse au restaurant La Placita à San Andres, nous faisons étape chez Ron Aldea, l’une des dernières distilleries de rhum de l’île. Un petit musée permet de comprendre l’histoire de la canne à sucre et le procédé de fabrication du rhum. Nous terminons la journée aux piscines naturelles Las Fajanas plutôt tranquilles hors-saison, et recevons la visite de nombreux crabes jetés par la mer !

Jour 7 | La Palma : nous partons découvrir le centre de l’île, conservée au sein du Parque Nacional de la Caldera de Taburiente. Cette zone protégée abrite un cirque impressionnant de plus de 8 kilomètres de diamètre en forme de chaudière (caldeira), ponctué de pics de roche volcanique. Des ravins abrupts sectionnent les flancs des volcans, couverts de pins canariens centenaires. Nous effectuons la boucle de la Cumbrecita, courte randonnée de 3 km qui permet d’apprécier la grandeur du site.

Après un déjeuner en terrasse au pub La Marmota à Tazacorte, nous descendons au Puerto de Tazacorte, une tranquille station balnéaire qui cache une très belle plage de sable noir. Après cette pause en bord de mer, nous reprenons la route en traversant de beaux villages tels que Tijarafe ou Las Tricias. Nous nous engageons ensuite sur la route panoramique grimpant à Las Roques de los Muchachos, le point culminant de l’île situé à 2 400 m. Ce site est reconnu pour avoir des cieux d’une clarté inégalable (mis à part dans le désert d’Atacama) pour observer les étoiles. C’est pourquoi de nombreux observatoires y ont été installé, et notamment l’Observatorio del Roque de Los Muchachos qui abrite le GranTeCan (Gran Telescopio Canarias), le plus grand télescope optique du monde.

Nous regagnons Santa Cruz de la Palma par la route centrale LP4. Installée sur la côte est, la capitale de La Palma est une petite ville tranquille et pleine de charme. La calle O’Daly, principale rue commerçante, est agréable à parcourir en fin d’après-midi. Elle mène à la petite Plaza de España, ombragée de palmiers, qui abrite un bel ensemble d’architecture Renaissance. En nous promenant sur l’Avenida Marítima, au bord de l’océan, nous découvrons une belle enfilade de bâtisses colorées arborant de beaux balcons en bois. Nous nous installons tout près au restaurant La Placeta pour notre dernier dîner sur l’île.

Jour 8 | La Palma > Tenerife Nord : avant d’embarquer sur le ferry, nous nous octroyons une dernière balade au Volcán San Antonio. Le centre de visiteur, tout récent, présente une belle expo sur l’activité volcanique de l’île. Nous marchons jusqu’au mirador du Volcán San Antonio par un chemin qui passe sur la lèvre du cratère. Le belvédère offre une belle vue panoramique sur le Volcán Teneguía, dont la dernière éruption remonte seulement à 1971. Puis nous descendons en voiture jusqu’aux Salinas de Fuencaliente, un endroit plutôt insolite et très photogénique. Avec un peu plus de temps, nous aurions fait cet itinéraire complet à pied, et aurions déjeuné au restaurant des salines, l’élégant El Jardin de la Sal.

Nous regagnons le port de Santa Cruz de la Palma pour embarquer sur le ferry de 13h30 en direction de Tenerife Sud. Après avoir débarqué à Los Cristianos, nous prenons la route du nord de l’île en direction de Santa Cruz de Tenerife, la capitale historique et économique de l’île. Pour cette dernière étape, nous séjournerons à l’Hôtel Taburiente situé juste en face du grand Parque García Sanabria. Avant de partir à la découverte de la ville, nous prenons une pause à l’hôtel qui offre un magnifique rooftop et une piscine extérieure, désertée à cette heure de la journée. Coup du hasard, nous arrivons au même moment qu’une grande fête artisanale et florale qui se déroule dans le parc voisin. Les écoles de la ville ont notamment créé des croix à partir de nombreux objets recyclés exposées sur la Rambla de Santa Cruz.

Jour 9 | Tenerife nord : à une vingtaine de kilomètres de Santa Cruz, nous nous rendons à San Cristóbal de La Laguna, aujourd’hui simplement appelée La Laguna. Cette ville fut le centre économique et surtout politique de l’île durant plusieurs siècles. Forte de son passé prestigieux, La Laguna conserve plusieurs édifices aux façades baroques colorées, aux balcons de bois ouvragés et aux élégants patios, ainsi qu’une imposante cathédrale. Si nous avons beaucoup aimé La Laguna, c’est qu’elle n’est pas sans nous rappeler certaines villes d’Amérique Latine, puisqu’elle a servi de modèle à des villes coloniales du continent américain telles que La Havane à Cuba, Lima au Pérou ou Cartagena de las Indias en Colombie. C’est la raison pour laquelle le centre historique de La Laguna est classée au Patrimoine mondial par l’UNESCO.

Après avoir avalé quelques tapas à la terrasse du Bar Benidorm sur la Plaza del Dr. Olivera, nous quittons La Laguna par la route panoramique TF12 qui traverse le Parque rural d’Anaga. Nous constatons que cette région montagneuse à l’extrême nord de l’île offre d’incroyables possibilités de randonnée au cœur de montagnes et de ravins luxuriants. Nous le retenons pour un prochain voyage, car nous avons plutôt prévu de passer l’après-midi sur la Playa de las Teresitas, l’une des seules plages de sable blanc de l’île, qui a abondamment été importé… du Sahara ! De retour à Santa Cruz, nous dinons au restaurant El Lagar de Noria qui offre une agréable terrasse sur la Calle Antonio Domínguez Alfonso, fermée à la circulation.

Jour 10 | Santa Cruz de Tenerife : dernière journée que nous consacrons intégralement à Santa Cruz qui a été l’unique capitale de l’archipel jusqu’en 1927, année où les Canaries furent scindées en deux provinces distinctes. C’est maintenant la capitale des Canaries occidentales. Santa Cruz est une importante ville portuaire, abritant le plus grand port d’Espagne. Des quartiers ultra-modernes côtoient un quartier historique bien préservé, et il est plutôt agréable de passer de l’un à l’autre. Après une séance de shopping dans les rues piétonnes autour de la Calle del Castillo, nous prenons la direction du marché Nuestra Señora De ÁfricaLa Recova, idéal pour magasiner des produits régionaux, déguster quelques tapas ou juste apprécier l’ambiance animée des lieux. Nous déjeunons au Corte Ingles Tres de Mayo qui dispose d’un restaurant au dernier étage du centre commercial, offrant une vue panoramique sur toute la ville et l’océan. Puis nous terminons notre journée par une visite captivante au MUNA, le Museo de Naturaleza et Arqueologica, aménagé dans l’ancien hôpital civil totalement rénové. Des expos interactives de grande qualité couvrent différents aspects des îles Canaries. On se fait peur en découvrant la salle des momies guanches, vieilles de 2000 ans mais admirablement conservées ! Enfin nous clôturons notre séjour canarien en dinant à l’excellent restaurant Plaza 18, dont la terrasse s’étend sur l’élégante Plaza San Francisco qui abrite l’imposante église baroque St. Francisco de Asís.

Jour 11 | Tenerife Nord > Zurich : nous rejoignons l’aéroport de Tenerife Nord pour prendre notre vol vers Zurich via Madrid en fin de matinée. Nous avons été absolument emballés par la découverte des Canaries occidentales. Le centre et le nord de Tenerife regorgent de superbes espaces naturels et de charmantes villes coloniales qui nous ont fait presque croire que nous étions revenus en Amérique du Sud ! Certains secteurs de La Palma nous ont apporté cette même sensation de bout du monde que l’on peut ressentir dans certaines régions plus reculées du globe que nous avons eu l’occasion de fréquenter. Il nous faudra revenir dans l’archipel pour visiter les deux îles les plus isolées, à savoir El Hierro et La Gomera. On a bien hâte !

CARNET PRATIQUE :
Se déplacer : avec CICAR, le principal loueur de l’archipel. Véhicule en excellent état, prix très compétitif, et surtout présent sur chacune des îles en cas de problème. Il est utile de savoir qu’il est possible de prendre le ferry pour passer d’une île à l’autre avec son véhicule loué. Avant l’embarquement, il faut simplement informer la compagnie maritime du changement d’immatriculation sur la réservation.

Visiter : le Volcan Teide est L’attraction de Tenerife. La réservation des billets du téléphérique est fortement recommandée. Il faut aussi arriver tôt pour stationner malgré un grand parking, et l’aménagement de petits parkings au bord de la route. Le sommet plutôt accessible nécessite un permis qu’il faut réserver 2 mois à l’avance (200 places journalières).

Où dormir ?
Hotel Rural El Patio à El Guincho, cet établissement familial est remarquable par sa situation, entre océan Atlantique et mer de bananiers ! Les chambres sont rustiques et un peu sombres, mais les aménagements extérieurs (piscine, patios, terrasses) compensent largement.
Hôtel San Telmo à La Palma, un boutique hôtel charmant sur les hauteurs de La Palma, à l’accueil très professionnel. Excellents petits déjeuners.
Hôtel Taburiente à Santa Cruz de Tenerife, un établissement moderne plutôt rôdé aux rencontres d’affaires mais très agréable et admirablement situé en face du Parque García Sanabria. La piscine et l’espace détente sur le toit sont superbes.

Que boire ?
Nous avons été agréablement par la qualité des vins canariens. Pour être honnête, nous ignorions que les Iles Canaries en produisaient ! Voici ceux qui nous ont marqué :
Le Malvasía seco 2015 de la bodega Los Bermejos à Lanzarote : un blanc sec très minéral.
Le Tajinaste blanco seco de la bodega Tajinaste à Tenerife : un blanc légèrement fumé aux arômes de fruits.

Road-trip effectué du 30 avril au 10 mai 2017

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